Le label «Scale-up» (start-up en hyper-croissance) constitué : l’efficacité et la performance, le critère exigé

Un nouveau label intitulé «Scale-up» (Startup en hyper-croissance) a été constitué par le ministère de l'Économie de la connaissance, des Start-up et des Microentreprises. Il sera accordé aux startups qui affichent des indicateurs de développement positifs, avec une augmentation de 20% du chiffre d’affaires, lors de ces trois dernières années, dont 3% (du chiffre d’affaires ou bien des bénéfices) alloués aux investissements, à la recherche et à l’innovation technologique, a indiqué, jeudi un communiqué du ministère.

Cette nouvelle mesure vise, a précisé la même source, à renforcer et à encourager davantage l’innovation et le leadership en Algérie. C’est l’une des formes d’accompagnement des startups, ce qui leur permet surtout de réussir leur croissance rapide, en ciblant le statut de grandes entreprises productives. Ce classement, qui représente une continuité du parcours naturel du développement des startups, prend en compte toutes les normes internationales en ce qui concerne la garantie du développement et de progression de ces microentreprises, ainsi que l’orientation économique de l’État dans ce sens.

Ce nouveau statut s’inscrit, par conséquent, dans le cadre des efforts nationaux pour bâtir un système économique solide, dont l’innovation de la jeunesse, la connaissance et le leadership forment la pierre angulaire. Par ailleurs, le même document a également mentionné que de nouvelles conditions relatives au renouvellement des labels liés au «startup», au «projet innovant», et à «l’incubateur de projets» ont été mises en place. Elles se concentrent et prennent, désormais, en considération les indicateurs d’efficacité, de performances et les résultats réalisés. Nous citons, à titre d’exemple, le développement des bénéfices, le nombre de clients et d’utilisateurs, les partenariats établis, ainsi que le bilan des projets incubés et des labels concrétisés. Toutes ces procédures donneront, donc, un nouvel élan à cette politique économique, initiée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans la mesure où elles incitent les porteurs d’idées à fournir plus d’efforts et les rendent plus professionnels, compétitifs, et leur donnent la possibilité d’intégrer le système d’innovation international.

Il faut rappeler que ces décisions interviennent seulement quelques jours après la clôture de la 4e édition de la Conférence africaine des start-up, organisée en Algérie, du 6 au 8 décembre passés. Cela confirme encore une fois la volonté de l’État de faire de cette approche économique un véritable levier.

Z. D.

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