La Commission ministérielle de la Fetwa du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs vient d’autoriser l’ouverture des mosquées concernées par la prière du vendredi et des cinq prières pour l’accomplissement de la prière surérogatoire des tarawih durant le mois de Ramadhan.
Une décision vivement saluée par des citoyens impatients d’accomplir cette prière dans les mosquées, contrairement à l’année dernière où ils étaient contraints de l’effectuer à la maison en raison de la pandémie. «J’attendais avec impatience cette décision», affirme Abderahmane qui insiste sur l’application avec rigueur de l’ensemble des mesures préventives édictées depuis l’ouverture des mosquées.
Le sexagénaire nous dira que la décision prise est judicieuse du fait que les fidèles respectent toutes les consignes de prévention dans les mosquées, alors que dans d’autres espaces on constate un relâchement.
Selon Mohamed, enseignant, ce ramadhan aura plus de goût avec cette autorisation de se rassembler avec d’autres fidèles pour effectuer la prière des Tarawih dans le respect des mesures barrières bien sûr. «Ce rituel propre au mois sacré du ramadan en perpétuant la Sunna du Prophète (QSSSL) lui donne un goût particulier, est une bonne chose du moment que la situation épidémique est actuellement stable. Ceci dit nous devons nous mobiliser pour contrecarrer le risque de propagation du virus a l’intérieur des mosquées».
Pour Sid Ali, fonctionnaire et membre du comité de quartier à Alger, l’autorisation d’ouverture des mosquées pour accomplir la prière des tarawih doit constituer une opportunité pour faire une bonne action, pas pour en faire une mauvaise en contaminant les autres.
Il souligne de ce fait la nécessité d’observer scrupuleusement les mesures de protection, notamment le port du masque, le respect de la distanciation physique et l’utilisation de tapis de prière personnel.
Kamelia Hadjib
