«Ce genre d’évènements est d’une extrême importance pour la cause sahraouie, dans la mesure où l’accent a, lors des travaux, été mis sur la nécessité de criminaliser le colonialisme, et ce par toute l’Afrique, d’une seule voix», a indiqué, hier, l'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique, Khatri Addouh Khatri.
«Ce qui est aussi très important, c’est que le colonialisme n’a pas été évoqué seulement en tant que notion historique. Les questions de l’heure, à leur tête celle de mon pays, comme la dernière colonie en Afrique, sont aussi au cœur des discussions de cet évènement», a-t-il souligné. Et d’ajouter : «Si l’Afrique plaide pour la criminalisation du colonialisme, avec tous les dégâts qu’il a engendrés par le passé, ainsi que toutes ses pratiques aujourd’hui et sous toutes ses formes, mon pays ne peut pas être exclu de cette règle.»
L’intervenant a, à cet effet, mentionné que cette conférence balise le terrain à une réflexion continentale unie en ce qui concerne ce phénomène désastreux. «Cette conscience africaine qui renaît, va, non seulement, mettre un terme de façon définitive au colonialisme à l’échelle africaine et sensibiliser les générations futures, mais aussi réparer les dégâts et récupérer les droits des peuples africains», s’est-il enthousiasmé. Addouh Khatri a, à cette occasion, tenu à saluer les efforts déployés par l’Algérie en vue de réunir tous les pays africains autour d’une seule table. «Le mérite de toutes ces initiatives revient à l’Algérie, devenue un pays leader au niveau continental», a-t-il expliqué.
Z. D.