L’Algérie triomphe aux Olympiades internationales de mathématiques : éclat du génie Algérien à Moscou

C’est une victoire qui résonne bien au-delà des amphithéâtres des universités, une consécration qui valide, avec éclat, une vision d’État audacieuse.

L’Algérie vient de s'illustrer sur la scène scientifique mondiale en décrochant la médaille d'or et la première place aux Olympiades internationales de mathématiques à Moscou, en Russie. Cette prouesse, réalisée par les étudiants de l’École nationale supérieure de mathématiques de Sidi Abdellah (Alger), n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat tangible de la politique de refondation de l'enseignement supérieur initiée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. L'annonce a suscité une vague de fierté. Face à une concurrence rude regroupant 40 pays, dont des nations traditionnellement dominantes dans les sciences exactes, l’équipe algérienne a su tirer son épingle du jeu et imposer sa rigueur et son génie. D’ailleurs, le président de la République n’a pas tardé à réagir à cette performance historique en tenant à féliciter personnellement ces ambassadeurs du savoir algérien. Le message de Tebboune, au-delà des félicitations d’usage, réaffirme l’attachement de la plus haute autorité du pays à la valorisation du capital humain. Il convient de rappeler que cette médaille d'or est la récolte d'une semence plantée, il y a quelques années, par le président de la République lui-même. La création de l’École nationale supérieure de mathématiques, érigée au sein du pôle technologique de Sidi Abdellah, de même que l’École nationale supérieure d’intelligence artificielle, procède d'une lecture lucide des enjeux géopolitiques et économiques du XXIe siècle. Dans une démarche résolument tournée vers la modernité, l'État algérien a érigé le renforcement de l'enseignement scientifique en priorité nationale, considérant la maîtrise des savoirs technologiques comme le véritable moteur de l'émergence économique. Il ne s'agit plus seulement de former des diplômés, mais de forger les futurs hommes et femmes décideurs de l'Algérie : une élite compétente et visionnaire, capable de piloter la transition numérique et énergétique, et d'assurer, par l'innovation, la souveraineté technologique de la nation sur l'échiquier international.

Du lycée spécialisé au master international

Le Président Tebboune a, dès le début de son mandat, instruit le gouvernement d'opérer un virage stratégique vers les filières scientifiques. L'objectif est clair : sortir de la dépendance aux hydrocarbures en bâtissant une économie de la connaissance, portée par une élite locale capable d'innover, de modéliser et de résoudre les équations complexes du développement national. Ces écoles d’excellence ont été conçues comme des incubateurs de talents, dotés de moyens pédagogiques et matériels de pointes aux standards internationaux, pour permettre au génie algérien de s'épanouir sur le sol national tout en rayonnant à l'étranger. L'approche des pouvoirs publics se distingue par sa cohérence globale. Il ne s'agit pas seulement de créer des universités, mais de structurer toute une chaîne de valeur éducative. C’est dans cette optique que le chef de l’Etat a institué la création de lycées spécialisés en mathématiques à travers le territoire national. Ces structures d'avant-garde ont pour mission la détection précoce des «pépites» dès le cycle secondaire, leur offrant un encadrement renforcé pour préparer les futurs champions de l'ENSM et de l'ENSIA. Cette dynamique d'élévation du niveau scientifique s'est récemment enrichie d'une étape cruciale : le lancement officiel du tout premier Master international en mathématiques au sein de l’ENSM. Ce programme, fruit d'un partenariat inédit avec le prestigieux Centre international de physique théorique (CIPT), place l'Algérie dans le cercle très fermé des nations proposant des formations de haut niveau en sciences fondamentales, reconnues mondialement.

Investir dans la valeur ajoutée de l'économie nationale

Le gouvernement, sur instruction présidentielle, veille à accompagner ces matières d’avenir considérées désormais comme des secteurs névralgiques pour la souveraineté nationale. L'excellence académique promue par l'État n'est pas déconnectée de la réalité économique. Au contraire, elle en est le moteur. La politique du Président Tebboune vise à créer une synergie directe entre l'université et le secteur productif. Une mesure phare illustre cette volonté ; l'avenir professionnel des 157 étudiants de la première promotion de ces Ecoles d'excellence est déjà tracé. Les futurs ingénieurs et chercheurs en mathématiques et en intelligence artificielle seront, en effet, recrutés directement, dès leur sortie en 2026, par les plus grandes entreprises nationales et internationales exerçant en Algérie. C’est là un signal fort envoyé aux investisseurs et aux partenaires économiques selon lequel, l’Algérie prépare les ressources humaines qualifiées nécessaires pour accompagner la transition numérique, l'analyse de données massives (Big Data), la finance moderne et l'industrie 4.0. En investissant dans les mathématiques, le gouvernement investit directement dans la valeur ajoutée de l'économie nationale. L’or de Moscou n’est donc pas une fin en soi, mais le symbole d’une Algérie qui gagne, une Algérie qui a fait le pari de l’intelligence et qui, sous l’impulsion du Président Tebboune, se donne les moyens de ses ambitions scientifiques et technologiques.

M. M.

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