Evaluation des mécanismes de gestion des déchets : Installation d’une commission mixte

Dans le cadre de la convention signée, jeudi dernier, entre le ministère de l’Environnement et des Énergies renouvelables, et l’Observatoire national de la société civile (ONSC), un atelier d’évaluation des mécanismes de gestion des déchets en Algérie a été lancé, notamment le rôle des citoyens et de la société civile.

À cet effet, la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables a présidé, hier, la cérémonie d’installation de la commission mixte d’encadrement de l’atelier en question afin d’élaborer des recommandations et des propositions participatives qui forment une base solide pour la prise de décision. Dans son intervention, Mme Samia Moualfi a indiqué que «La sensibilisation et la prise de conscience que nous avons initiées, ainsi que les vastes opérations de nettoyage lancées par son département, visant à souligner l’importance de préserver le visage esthétique, environnemental des villes, villages et quartiers comme base de la santé du citoyen et de la société, car c’était notre allié permanent représenté dans les activités». Elle ajoutera que la société civile a apporté une grande contribution au succès de cette campagne, que nous avons tenu à poursuivre, afin de faire évoluer les mentalités et les comportements et que la propreté de l’environnement ne se limite pas aux seuls agents de nettoyage, il faut encourager les initiatives au niveau des quartiers, orienter la réflexion citoyenne sur le fait que nettoyer et protéger l’environnement est une responsabilité collective.
Au vu de l’ampleur des défis à relever, principalement liés à l’augmentation du volume des déchets au regard de l’augmentation de la population et de la difficulté à y faire face compte tenu de plusieurs faits, la ministre a insisté sur le dialogue et la coopération avec les acteurs de la société civile qui, selon elle, demeurent une condition indispensable au succès du processus de relèvement de notre pays du problème de la pollution. «C’est pourquoi, nous nous réunissons aujourd’hui afin d’impliquer les activités de la société civile, et de réaffirmer notre travail pour préserver les engagements nationaux et internationaux de l’Algérie en matière de protection de l’environnement, de traitement et de lutte contre les pollutions de toutes sortes, afin de parvenir à un développement durable global de notre pays», a-t-elle expliqué.
Cette dernière a rappelé qu’après la signature de la convention de coopération avec l’ONSC, il a été annoncé le lancement d’un atelier de réflexion et d’évaluation sur les mécanismes de gestion des déchets en Algérie, notamment le rôle des citoyens et de la société civile en leur sein, pour y apporter des solutions et des propositions participatives. Rapidement, plusieurs groupes se sont constitués, pour évaluer, étudier et rédiger le rapport de l’atelier d’évaluation. «Ce groupe, a-t-elle poursuivi, a entamé sa première réunion préparatoire hier et il se compose d’exécutifs centraux et locaux, en plus des institutions sous tutelle et quelques représentants de la société civile. Leur tâche première est de recevoir les contributions des représentants de la société civile et des différentes instances concernées pour aboutir à des solutions et des propositions qui seront une base solide et solide pour la prise de décision, et concrétiser également les termes de la convention signée avec l’Observatoire national de la société civile ».
Mme Moualfi a recommandé que ce rapport, sur lequel le groupe travaillera à sa rédaction, soit «pratique» et proposera des solutions «tangibles», loin de la théorisation et de l’idéologie. Elle a mis l’accent également sur la nécessité à ce que le rapport soit complémentaire, en tenant compte de tous les aspects liés au problème, avec la nécessité de présenter des propositions réalistes et pragmatiques. Elle a souhaité à la fin que toutes les parties feront preuve d’un «esprit de coopération et de solidarité» au service de l’intérêt public, selon de nouveaux principes qui contribuent à «l’amélioration» des conditions de vie du citoyen et de son droit à un environnement sain et propre.

Mohamed Mendaci

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