«L’environnement numérique connaît un développement important dans notre pays, notamment après le lancement de la technologie 5G», a déclaré, hier, le directeur des start-up et du soutien au ministère de l'Economie de la connaissance, des start-up et des micro-entreprises. Chamseddine Benmoussat qui s’exprimait sur les ondes de la chaine I de la Radio nationale a mis en avant que ce saut qualitatif est à même de «renforcer davantage les perspectives de croissance des start-up, notamment dans des domaines tels que l’agriculture, l’éducation, l’intelligence artificielle, ainsi que dans d’autres secteurs économiques et dans l’entrepreneuriat innovant créateur de richesse et de financement ». Selon le DG des start-up au ministère est que «l’Algérie occupe la première place en Afrique en matière de création de start-up ces dernières années, avec plus de 13.000 entreprises». Benmoussat a relevé, dans ce même sillage, l’existence de nombreux jeunes entrepreneurs capables de rivaliser au niveau continental et international dans les domaines de la technologie et de l’innovation. Lors de son intervention, au lendemain de l’ouverture de la Conférence africaine des start-up accueillie par l’Algérie sous le haut patronage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, Benmoussat a qualifié cet événement de «l’un des plus importants rendez-vous technologiques du continent africain, avec une participation record de 25.000 participants et des délégations officielles provenant de 45 pays africains». Le DG des Start-up a également mentionné qu’en «accueillant cet événement technologique et politique majeur, qui vise à développer l’écosystème des start-up en Afrique, l’Algérie envoie un message fort témoignant de l’engagement des hautes autorités du pays, en coopération avec les nations africaines, pour construire un écosystème continental solide dédié aux start-up». L’invité de l’émission Dayfessabah a, par ailleurs, mis en exergue que le Rwanda a été choisi comme invité d’honneur de cette édition, étant «l’un des pays africains les plus avancés dans le domaine de la numérisation». «Le Rwanda a également réalisé un saut qualitatif dans le domaine des start-up, et participe à cette conférence avec cinq entreprises ayant un poids important sur la scène africaine», a-t-il observé. L’invité de la radio a également expliqué que cette conférence constitue «une opportunité stratégique pour discuter des moyens de développer l’écosystème de l’innovation et de l’entrepreneuriat en Afrique.
S. G.