Conférence de haut niveau sur le droit international : l’Algérie plaide pour une application non sélective

Alger a réaffirmé son engagement à poursuivre la coopération avec les pays partenaires pour renforcer le respect du droit international humanitaire.

Prenant part jeudi dernier, en Jordanie, aux travaux de la Conférence régionale de haut niveau visant à revitaliser l'engagement politique en faveur du droit international humanitaire face aux défis croissants, imposés par les conflits contemporains, le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, Lounès Magramane, a réitéré, au nom de l’Algérie — qui copréside le quatrième volet de cette initiative internationale consacrée à la protection des biens et infrastructures civiles, aux côtés de la Slovénie, du Costa Rica et de la Sierra Leone — l'appel à l'application globale et non sélective du droit international humanitaire, et au renforcement de la reddition de comptes et des moyens de protection des infrastructures vitales, afin de préserver la vie et la dignité des civils dans les différents conflits, notamment dans les situations où les peuples vivent sous occupation. L’Algérie a également réaffirmé, rapporte l’APS, son engagement à poursuivre la coopération avec les pays partenaires pour renforcer le respect du droit international humanitaire, et soutenir les efforts visant à protéger les civils dans les différents conflits.

Dans ce sillage, le SG du MAE a, lors du segment de haut niveau de la conférence, évoqué la position de notre pays à l'égard des violations continues du droit international humanitaire dans les territoires palestiniens, notamment dans la bande de Ghaza, dans un contexte marqué par le double standard et l'application sélective de ce droit. Le respect du droit international est l’une des pierres angulaires de la politique étrangère algérienne. Cette dernière se caractérise par sa constance en faveur du soutien des causes justes, de la résolution pacifique des conflits, de la réhabilitation du multilatéralisme et du respect total du droit international.

A ce propos et en mai dernier, le vice-président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), en visite en Algérie, avait salué l’engagement actif de notre pays en faveur du droit humanitaire. « L’Algérie, en sa qualité de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, s'est beaucoup investie, en vue de promouvoir le respect du droit international humanitaire», s’était-il alors félicité. Enfin, il convient de mettre en exergue qu’Alger ne cesse de faire part de son profond attachement aux principes de la Charte des Nations unies et aux règles du droit international fondées sur le respect de la souveraineté, de l’indépendance et de l’intégrité territoriale des Etats ainsi que sur le respect mutuel des obligations internationales et des garanties de sécurité.

S. K.

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