
L’Algérie a renouvelé, hier à Genève, son appel à la poursuite du soutien international à l’accord de cessez-le-feu à Ghaza tout en réaffirmant son appui indéfectible au droit du peuple sahraoui frère à l’autodétermination et la fin de l’occupation de ses terres. Cette position a été rappelée dans l’intervention effectuée par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Lounès Magramane, au cours des travaux de la 58e session du conseil des droits de l’homme dans laquelle il a salué les efforts consentis par le haut commissaire, Folker Tork, pour la promotion et la défense des droits de l’homme dans toutes les régions du monde, soulignant le soutien permanent et absolu de l’Algérie pour la réussite de ses nobles missions. M. Magramane a évoqué en préambule de son intervention le contexte dans lequel se déroule la session qui est alourdi, selon lui, par «les défis et les complexités». Ce «qui commande de notre part l’obligation d’actionner et de réformer les mécanismes de l’action internationale loin de toute politisation, sélection ou dualisme dans les critères». Cette obligation que l’Algérie considère, a ajouté M. Magramane, comme une conviction profonde qu’elle œuvre à porter et réclame son instauration dans toutes les tribunes internationales surtout depuis son élection au Conseil de sécurité de l’ONU et au conseil des droits de l’homme.
F. D.
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Magramane s’entretient avec le vice-président du CICR
Le secrétaire général (SG) du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, Lounès Magramane, s'est entretenu avec le vice-président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Gilles Carbonnier, et ce dans le cadre de la poursuite de ses rencontres bilatérales en marge de sa participation au Segment de haut niveau de la 58e session du Conseil des droits de l'homme à Genève du 24 au 26 février 2025, a indiqué hier un communiqué du ministère. Ces entretiens ont été «l'occasion de mettre en avant les relations solides et privilégiées entre l'Algérie et le CICR, et de réitérer l'engagement ferme et constant de l'Algérie au droit international humanitaire (DIH)». La rencontre a également permis d'évoquer «les moyens permettant de renforcer les relations entre les deux parties, outre la possibilité de poursuivre la concertation sur nombre de foyers de crises où est présente l'Organisation, notamment les territoires palestiniens occupés et les différents conflits dans le continent africain», conclut le communiqué.