A chaque nouvelle rentrée, c’est le rush des familles sur les achats des fournitures scolaires. Quatre espaces dédiés à la vente de fournitures scolaires ont été ouverts à Annaba, a indiqué le chef de service de contrôle des pratiques commerciales au niveau de la direction de wilaya, Mohamed Madi. Ces points de vente sont répartis à travers les communes d’Annaba, El Hadjar, El Bouni et Berrahal proposant des manuels et des fournitures scolaires à des prix abordables et compétitifs pour permettre aux citoyens à faible revenu d’acquérir ces produits, a-t-il précisé. En plus des librairies, les rues et ruelles du centre-ville se transforment en papeterie géante occupés par les spécialistes du marché informel. Les Annabis ont dès la mi-août , commencé à sillonner les magasins et les librairies créant une ambiance exceptionnelle. Les parents ne semblent rien laisser au hasard. A la recherche de cartables, cahiers, stylos, trousse et taille-crayon etc., qui font la joie de leurs enfants. C’est le sentiment d’Adel, père de famille, rencontré dans une librairie sur le Cours de la révolution.
«Avec mon salaire modeste, il m’est difficile de satisfaire mes trois enfants scolarisés en ce qui concerne la couverture des frais de la rentrée». C’est l’avis également d’une mère qui errait d’un magasin à un autre en quête de fournitures et tabliers qui conviennent à sa bourse et aux goûts de ses deux enfants, lycéenne et collégien. Fort heureusement, il y a eu l’ouverture des points de vente dédiés à la commercialisation de fournitures scolaires et la prime de solidarité, initiée par le président de la République, estime un employé de l’APC de Annaba , dont le pouvoir d’achat est assez faible pour répondre aux attentes de ses quatre enfants scolarisés. Les prix des fournitures scolaires, varient selon les modèles et selon la qualité du produit également. De l’avis de la majorité des parents d’élèves, le coût de la rentrée scolaire reste moins cher sur le marché de l’informel. Evénement qui suscite l’engouement des familles quelque soit leur horizon social, la rentrée scolaire est l’occasion pour le mouvement associatif et les bienfaiteurs de venir en aide aux élèves démunis.
B. G.
